Ces derniers jours, la presse a fait état du logement que j’occupe avec ma famille dans le 18ème arrondissement.
Par un billet paru le 28 septembre 2010 sur mon blog (http://www.didier-guillot.info/article-transparence-57874301.html), j’ai eu l’occasion de faire la transparence sur ce logement comme sur l’ensemble de mes revenus. Comme salarié du Conseil Régional d’Ile de France, je me suis vu proposé un logement intermédiaire en 1997 au titre du contingent réservé par cette collectivité pour ses agents sur le modèle du 1% patronal. Après agrandissement de ma famille, j’ai bénéficié d’un changement d’appartement au 1er juillet 2000. A cette époque, je n’étais pas élu et Bertrand Delanoë n’était pas maire de Paris. Je vis dans cette résidence depuis 13 ans.
Le logement de la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) que j’occupe est à loyer libre. Il n’a donc pas le statut de logement social. Il ne fait ainsi pas partie des 20% de logements sociaux que les communes doivent réaliser au titre de la loi SRU.
Le loyer de ce F4 est de 1930€ CC par mois, ce qui est certes légèrement inférieur au marché de ce quartier mais très éloigné des tarifs des logements sociaux. L’accès à ce type de logement, sans plafond de ressources, suppose de justifier de revenus très supérieurs au montant du loyer, ce qui l’éloigne d’autant de toute considération sociale.
Il s’agit d’une situation légale comme l’a rappelé le Maire de Paris Bertrand Delanoë, le 5 décembre dernier par communiqué de presse.
Je comprends bien entendu l’émotion suscitée par ce débat, du fait de la situation très difficile du logement à Paris. Si je suis réélu Conseiller de Paris le 30 mars prochain, je me conformerai aux nouvelles règles proposées par Anne hidalgo.