Jeudi 9 septembre, j'ai ouvert l'édition 2010 du service d'accueil des étudiants étrangers, financé par la Ville de Paris. L'occasion pour moi de revenir sur l'indispensable présence des étudiants étrangers à Paris, dans un contexte de stigmatisation alimenté par le gouvernement.
Extrait de la dépêche AEF du 9 septembre 2010 :
"50 % DES LOGEMENTS PARISIENS OCCUPÉS PAR DES ÉTUDIANTS ÉTRANGERS
Didier Guillot, adjoint au maire chargé des questions de vie étudiante, estime quant à lui que ce « guichet unique est un point fort de la ville de Paris ». « Plus de la moitié des logements étudiants du parc du Crous à Paris sont attribués aux étudiants étrangers, ceux-ci représentant 20 % des étudiants parisiens », ajoute-t-il, admettant néanmoins que « l'offre de logement reste déficitaire ». « Mais la Ville de Paris fait tout pour que cette offre croisse. Nous sommes arrivés en 2001 avec moins de 2 000 logements Crous. Actuellement nous en sommes à près de 4 000 et l'objectif est fixé à 10 000 d'ici fin 2014. C'est un effort qu'aucune collectivité locale en France n'a pu mener », affirme Didier Guillot. Il ajoute que la question « de l'extension de la CIUP est aussi une priorité » et que les acteurs concernés espèrent pouvoir sortir d'ici quelques semaines « de l'écheveau de la question foncière » pour créer 1 000 logements supplémentaires.
« Par rapport à un discours ambiant de stigmatisation, je veux rappeler à quel point l'accueil des étudiants étrangers est une chance pour la science et les savoirs. Il n'y a pas d'université sans universalisme et l'attractivité de la Ville de Paris est une priorité absolue », souligne Didier Guillot."