Distribution de goûters bio. Niche du Groupe écologiste de Paris
Madame la Maire, chers collègues,
La question de l’alimentation des petits Parisiens n’est pas secondaire. Elle est primordiale pour les élèves et les parents d’élèves eux-mêmes, souvent très investis sur la question. Je pense notamment aux parents d’élèves du 18e arrondissement qui se posent nombre d’interrogations sur la qualité véritable des repas servis. Nombreuses sont les demandes des parents d’élèves et des élus visant à améliorer ces repas.
Aujourd’hui, le groupe écologiste de Paris propose un projet de délibération visant la distribution de goûters bio dans les écoles élémentaires parisiennes.
Nous le savons, la réussite des jeunes Parisiens réside, en partie, dans leur bonne alimentation tout au long de la journée.
Nombre d’experts et de parents d’élèves savent combien le petit-déjeuner par exemple est un repas essentiel pour bien démarrer la journée, évitant ainsi aux petits enfants d’avoir faim toute la matinée et donc d’être déconcentrés. Nous ne pouvons accepter que des petits enfants issus de familles modestes ne mangent pas le matin pour des raisons économiques ou financières.
Nous nous réjouissons donc que le Président de la République ait annoncé la mise en place de petits déjeuners gratuits dans les écoles situées en REP et REP+ dans le cadre du Plan Pauvreté présenté en septembre 2018. Ces petits déjeuners se généraliseront à la rentrée, après la phase d’expérimentation qui s’est tenue cette année. Il s’agit d’une mesure de justice sociale et de réussite éducative. Evidemment, ces repas devront être de qualité.
Il y a donc une résonnance entre petits déjeuners proposés par l’Etat dès cette rentrée et goûters bio proposés par le groupe GEP, qui semble-t-il, se mettront en place en septembre 2020. Peut-être faudra-t-il coordonner tout cela afin qu’il y ait un harmonie entre les différents repas des enfants, distribués à l’école. C’est l’objet de notre vœu.
Nous voterons cette délibération, bien que de nombreux points restent en suspens et dépendront beaucoup du groupe de travail qui sera mis en place auquel chaque groupe du Conseil de Paris devra bien sûr être représenté.